Un vigneron qui écrit des vers pour encourager le projet de musée, et baptise un de ses vins "Cadet de Corbiac" n'aura nul besoin d'exécuter "des tours de souplesse dorsale" pour être admis sans coup férir dans la noble confrérie des amis de Cyrano. Merci Antoine.
Comme l'amour fit d'un mythe une réalité
Voyageant innocemment sur la toile
C'est possiblement une bonne étoile
Qui me guida jusqu'aux amis de Cyrano,
Celui qui chantait l'amour et le plus beau.
Gascon, descendant d'Aramis par ma mère,
D'un écuyer d'Henri IV par mon père,
Jeune périgourdin, je vie en Pécharmant
Près Bergerac, produisant un vin fort plaisant.
C'est donc, avec mon modeste clavier,
À défaut d'user de plume et encrier,
Que je souhaite vous complimenter
Avec vos amis amateurs et passionnés.
Car chantant l'amour par la rime des vers,
Pour conquérir le coeur, au nom d'un tiers,
Cyrano ne saurait tomber dans l'oubli
Avec ses amis, dont maintenant je suis.
Comme l'amour fit un mythe d'une réalité,
Le panache et la muse, tous deux en un musée
Révéleront le héros romantique et baroque
Qu'en Cyrano amoureux nul ne manque.
Puisse ma pierre, à Corbiac appelée silex,
Contribuer à cette tache si complexe
Que d'engendrer une formidable réalité
À partir d'une si flamboyante idée.
© Antoine de Corbiac