Jeudi 28 mars 2024

Actualités
Nouveautés
Cyrano raconte Savinien
Roxane et les autres
Le siècle de Cyrano
Rostand raconte Cyrano
Coquelin, le 1er Cyrano
Edmond Rostand 2018
Sur scènes et sur écrans
Cyrano en 1001 images
Promenades imaginaires
Les films de cape et d'épée
Vos contributions
Les traductions
La bibliographie
La CD et vidéothèque
La boutique de Ragueneau
Musée Cyrano(s) de Bergerac
Quiz
La lettre de Cyrano
Recevez toute l'actualité de Cyrano par e-mail : spectacles, éditions, nouveautés, découvertes ...
Abonnez-vous gratuitement !





Jules Renard, ami d'Edmond Rostand

Le portrait de l'auteur de Cyrano dans le Journal de Jules Renard


Pour Jules Renard, Edmond Rostand est d'abord un homme exquis, envers lequel il éprouve de l'envie sans doute, un zeste de jalousie peut-être, mais toujours de l'admiration.

Lorsque Edmond Rostand demande à son ami: « Enfin, RENARD, que feriez-vous à ma place après Cyrano ? » Jules Renard répond : « Moi ? Je me reposerais dix ans. »

Et lorsque Jules Renard avoue :
« Mon âme n'est pas tant que vous croyez ravie,
Je fais comme je peux pour cacher mon envie. »


N'en découlerait-il pas une pointe de jalousie, lorsqu'il écrit, par exemple, toujours au sujet de l'auteur de Cyrano : « En réalité, je sens qu'il passe par-dessus moi. S'il m'accordait du génie, il se trouverait sublime. Il y aurait toujours une petite nuance. » ?

Ou mieux encore :
« C'est le seul homme que je sois capable d'admirer en le détestant, » et dont il sent : « Toute l'inutilité de l'effort qu'on ferait pour le rattraper. »

Mais tous ses sentiments contradictoires sont balayés par l'admiration qu'il lui porte : « Des fleurs, rien que des fleurs, mais toutes les fleurs à notre grand poète dramatique » qui a donné « Un chef d'?uvre de plus au monde sur lequel on peut s'appuyer, s'abriter, et s'y sauver des autres et de soi-même. »

Sachant Edmond Rostand de santé précaire, sujet à la fatigue, la migraine, ainsi qu'à des périodes de désespoir, Jules Renard s'émeut pourtant lorsqu'il apprend que son état s'aggrave : « On parle de pneumonie, de grande faiblesse. La mort, peut-être joue son drame. » Et le voilà : « Honteux des plaisanteries » qu'il se permettait :« Sur cet homme tout de même unique. »


Merci ClaVdia, et restez-nous fidèle, nous aimons bien votre amitié. Et bon(s) voyage(s) !


FRANCE


  Auteur

ClaVdia C.



Publié le 17 / 12 / 2006.


  Outils

  Imprimer       Envoyer


  Toutes les actualités


  Publicité



© 2005-2024 Atelier Thomas Sertillanges  |  A propos du copyright  |  Liens  |  Contact

Ce site est en constante évolution, au fur et á mesure de mes découvertes, ou des vôtres.
Toute information ou contribution nouvelle sera la bienvenue. Merci d'avance.