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"Les Vibrants"

Où le personnage de Cyrano nous donne une belle leçon de vie et d'espoir à la Comédie des Champs-Elysées.


1914. Eugène, aussi beau qu’insolent, part pour le front comme engagé volontaire. Surpris par à un éclat d’obus à Verdun, il devient l’une de ces nombreuses gueules cassées.
Rien, durant ses années de convalescence au Val-de-Grâce, ne semble lui redonner goût à la vie. Jusqu’au jour où il fait la rencontre de la flamboyante Sarah Bernhardt, persuadée qu’une seule chose pourra le sauver : le théâtre.
Eugène va alors suivre de très près l’ombre d’un certain Cyrano de Bergerac et être pris dans les méandres d’un triangle amoureux. 

Une pièce de Aïda ASGHARZDEH

Mise en scène par Quentin DEFALT

Comédie des Champs-Elysées

jusqu'au 30 décembre 2017

 

Note d'intention

« À l’origine de cette pièce, il y a l’exposition « 1917 », au Centre Pompidou de Metz dont la scénographie en spirale menait le visiteur, sans qu’il s’en rende compte, de la représentation picturale de la déconstruction de l’homme à sa matérialisation la plus charnelle : des moulages de visages de gueules cassées.

Ces visages estropiés cristallisent avec une intensité terrible la complexité de la question identitaire qui, je crois, hante chaque artiste, du moins habite chacun de mes textes. La question de l’apparence, de celle qu’on renvoie, de celle qu’on choisit, qu’on subit ou qu’on nous impose. Peut-on être vraiment qui on veut ? Peut-on être vraiment libre ?

Eugène perd le masque qu’il s’est construit pour affronter la société, à savoir son visage. Après de multiples chirurgies qui transforment davantage son apparence, il doit s’habituer à un nouveau masque qu’on lui impose en portant une prothèse nasale. Et à un troisième niveau, il découvre un nouveau « lui », dans un espace atemporel et libre avec le masque de scène.

En écrivant Les Vibrants, la rencontre entre Eugène et Sarah Bernhardt, la résonnance entre cet inconnu et les mythiques personnages de Richard III et de Cyrano, j’ai, pour la première fois, vu mon métier comme une lutte contre le temps. Un besoin d’exister et de revendiquer cette existence, un besoin de « faire croire » aux autres, pour qu’ensemble nous nous évadions non pas de nos petits problèmes quotidiens et personnels, mais bien au contraire, de ce qui nous effraie communément, de ce qui nous relie tous et n’épargnera aucun d’entre nous. Pour la première fois, j’ai réalisé que j’avais peur de la mort et que c’était ma façon de faire avec et d’accepter cette chose si éphémère et pourtant si plaisante qu’est la vie ».

Aïda Asgharzadeh 

Distribution :

Aïda ASGHARZADEH ou Elisabeth VENTURA,Benjamin BRENIERE,Matthieu HORNUSS,Amélie MANET 

Scénographie : Natacha LE GUEN DE KERNEIZON
Lumières : Manuel DESFEUX
Costumes : Marion REBMANN
Musique : Stéphane CORBIN
Ambiance sonore : Ludovic CHAMPAGNE
Masques : Chloé CASSAGNES

 




FRANCE


Publié le 04 / 10 / 2017.

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